Santé des abeilles

5 actions simples pour limiter la mortalité des abeilles dans votre rucher

La mortalité abeille est devenue l’une des préoccupations majeures en apiculture. Chaque année, entre 20 et 30 % des colonies selon l’ITSAP ...

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La mortalité abeille est devenue l’une des préoccupations majeures en apiculture. Chaque année, entre 20 et 30 % des colonies selon l’ITSAP (Institut de l’Abeille) colonies disparaît, ce qui met en danger la production apicole et l’équilibre de la biodiversité. Cette mortalité des colonies d’abeilles, souvent liée à une combinaison de facteurs sanitaires, nutritionnels et environnementaux, peut toutefois être réduite. En appliquant des mesures de prévention ciblées, l’apiculteur amateur comme professionnel peut renforcer la résilience de ses ruches. Voici cinq leviers essentiels à mettre en place.

1. Surveiller et réguler la pression du varroa destructor

Le parasite varroa destructor demeure la cause principale de la mortalité des colonies d’abeilles. Sa présence fragilise les individus et favorise la transmission de nombreux virus. Pour limiter son impact, il est nécessaire de suivre régulièrement l’infestation : par exemple, grâce au comptage sur plaque ou avec l’outil Varroa EasyCheck. Ces contrôles permettent, en effet, d’ajuster précisément la stratégie de traitement. Le recours à des produits disposant d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) assure efficacité et sécurité. De plus, alterner les molécules et les méthodes aide à éviter l’apparition de résistances. Enfin, en cas de doute, il est conseillé de solliciter un vétérinaire spécialisé en apiculture ou de contacter son GDSA (Groupement de Défense Sanitaire Apicole).

 

2. Anticiper les besoins énergétiques et protéiques des colonies

L’alimentation des abeilles repose sur un équilibre entre apports énergétiques et ressources protéiques. Lors de périodes critiques, comme la fin d’été, la sortie d’hiver ou lors de disettes, l’apiculteur peut soutenir les ruches en apportant du sirop ou du candi. Ces glucides fournissent une énergie directement assimilable. Cependant, les protéines jouent aussi un rôle déterminant. En effet, un déficit affaiblit le couvain et rend les colonies plus sensibles aux maladies. Les candis enrichis en protéines et autres compléments alimentaires adaptés favorisent un développement larvaire équilibré et renforcent la résistance des abeilles face aux stress environnementaux. En fin d’été, ces apports contribuent à la mise en place d’abeilles d’hiver robustes, essentielles à la survie de la colonie.

Par ailleurs, certains compléments alimentaires présentent des effets bénéfiques sur la santé globale des abeilles, notamment pour la prévention de maladies comme la nosémose. Les retours d’expérience, notamment dans le rucher de Gabriel Ickowicz, illustrent clairement leur intérêt.

 

3. Favoriser la résilience grâce à la Ruche Basse Consommation (RBC)

La Ruche Basse Consommation® représente une innovation majeure qui place la santé et la durabilité des colonies au centre de la pratique apicole. De multiples observations de terrain soulignent son efficacité pour renforcer la résilience des ruches et limiter les pertes, notamment dans des contextes climatiques difficiles.

Son isolation renforcée optimise la régulation thermique et hygrométrie interne, deux paramètres déterminants pour la survie hivernale. Ainsi, grâce à cette conception, les abeilles dépensent moins d’énergie à maintenir leurs conditions microclimatiques et peuvent consacrer davantage de ressources au couvain et au renouvellement des butineuses. La RBC® offre une approche, respectueuse de la biologie de l’abeille, constitue un outil concret pour améliorer la survie des colonies.

 

4. Sélectionner un emplacement favorable au développement des ruches

Le choix de l’implantation du rucher influence directement la santé des colonies. Une orientation vers le soleil levant stimule l’activité matinale, tandis qu’un emplacement semi-ombragé et protégé du vent limite les stress climatiques. La proximité d’une source d’eau de qualité est également indispensable. De plus, il convient d’éloigner les ruches des zones soumises à des traitements phytosanitaires ou exposées à une forte pollution. Ainsi, un site bien sélectionné favorise la stabilité du rucher et un développement harmonieux des colonies.

 

5. Renforcer la prévention sanitaire et surveiller les colonies : éléments clés pour éviter la mortalité des abeilles

La prévention est un pilier de la lutte contre la mortalité des abeilles. Le nettoyage régulier des cadres, hausses et ruches (par grattage, chalumeau ou traitement alcalin) limite la persistance d’agents pathogènes. De plus, la détection précoce de maladies comme la loque américaine ou la nosémose permet d’agir rapidement. De nouveaux outils, tels que le kit d’analyse PathoBee, offrent la possibilité d’évaluer le portage viral des colonies et d’adapter les mesures sanitaires en conséquence.

Réduire la mortalité des abeilles nécessite une approche globale : maîtrise du varroa, soutien nutritionnel adapté, amélioration du confort thermique, choix raisonné de l’emplacement et prévention sanitaire. Ces pratiques, appliquées avec méthode et constance, renforcent la résilience des ruches et limitent les pertes.

Découvrez le guide des bonnes pratiques de l’ITSAP

 

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