Théorie apicole

Autour du réveil de la ruchée, notre attitude

En janvier, ni imprudence, ni impatience : la grappe est encore constituée et des perturbations pourraient la faire se désagréger. Le risque en ...

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En janvier, ni imprudence, ni impatience : la grappe est encore constituée et des perturbations pourraient la faire se désagréger. Le risque en est tout simplement la perte de la colonie si elle prend froid. Ne vous fiez donc pas aux quelques belles journées que vous pourriez connaître.

Dans nos régions, il faut savoir attendre au moins février et plus tard encore suivant les climats connus. Laissez donc sortir d’elles-mêmes les abeilles (constat de quelques jours successifs) avant toute ouverture.

 

Cependant, après l’engourdissement hivernal, les abeilles ont besoin de nourriture pour élever leurs consœurs à naître et faire la jonction avec le moment du véritable réveil. La reine s’est remise à pondre, à l’ombre de sa ruchée, dès fin janvier, début février ; d’abord petitement, puis de plus en plus. Il faut bien penser à la relève des abeilles qui ont vécu plusieurs mois d’hiver contre 45 jours pour en période habituelle.

Mais il faut aussi tenir compte des réserves et des ressources. C’est aussi le moment, pour l’apiculteur, de l’évaluation des réserves, par soupesage, en douceur. Un nourrissement et en particulier stimulant peut, voire doit être envisagé : à raison d’un demi-litre par semaine et par colonie avec sirop 50/50 administré de préférence à température de 30°C à 35°C.

Le noisetier donnera le départ de récoltes possibles, en l’occurrence de pollen, utile à l’élevage au pain d’abeille. En zone privilégiée du littoral, la première visite peut en général se faire au cours de la première quinzaine de février. Ailleurs il faudra attendre mars, voire fin mars ou avril, et, de toutes façons, jamais avant une température affirmée de quelques jours et d’un minimum de 12°C. C’est cette visite qui conditionnera les options et travaux à envisager. Le nourrissement n’est pas chose si aisée et appelle quelque attention. Nous avons dit pesée ou estimation avec soulèvement en douceur.

 

A cette époque le nourrissement sera toujours liquide mais :

Les anciens vous diraient que le nourrissement cesse à la floraison du cerisier, époque supposée de floraisons plus abondantes et donc aptes à donner à l’abeille, qui par ailleurs, vu son âge, accède au stade de butineuse, l’autonomie suffisante et nécessaire pour la ruchée.

 

 

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